Les lagers japonaises sont reconnues pour leur netteté aromatique et leur grande précision. Cette signature, que l’on retrouve notamment dans Asahi Super Dry, repose en grande partie sur la maîtrise du froid à différentes étapes du brassage.
Dès le départ, la fermentation s’effectue à basse température. Ce procédé permet d’obtenir une fermentation lente, stable et propre, où la levure produit très peu d’arômes secondaires. Le résultat est une bière dont l’expression se concentre sur la finesse et la clarté, sans excès, en cohérence avec les standards japonais de pureté et d’équilibre.
Une fois la fermentation terminée, un travail de maturation à froid commence. Cette période, parfois appelée lagering, permet à la bière de s’affiner progressivement. Les éléments aromatiques s’harmonisent, les saveurs se stabilisent et la texture gagne en netteté. C’est durant cette phase que se construit le caractère final des lagers : un profil précis, direct et cohérent.
Le froid joue également un rôle dans la filtration. Une bière refroidie se clarifie naturellement, ce qui facilite l’obtention d’un rendu limpide, sans altérer l’intégrité aromatique. Cette étape est essentielle pour les lagers japonaises, où la transparence et la propreté du goût sont considérées comme des critères de qualité.
Dans l’ensemble du groupe Asahi, la maîtrise des températures fait partie du savoir-faire technique des équipes de production. Elle contribue à garantir une constance élevée entre chaque brassin, tout en préservant l’identité des lagers que nous représentons en France.
Cette approche explique pourquoi les lagers japonaises se distinguent au sein des traditions brassicoles mondiales : elles reposent sur une précision technique où chaque détail compte, depuis la fermentation jusqu’à la finalisation en cave froide.